Plus l’été s’étend, plus le « retour à la normale » (ou à l’anormal) semble se dissoudre dans les brumes automnales. A l’évidence, la contamination n’allait pas cesser juste au moment où les autorités avaient décrété la fin du confinement. Les décrets, c’est Sa Majesté Covid XIX qui les signe et la Souveraine Incertitude qui les applique en lâchant ses germes liberticides.
coronavirus
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Coronavirus, ce germe liberticide
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Légère comme la bonté, une âme s’élève
Covid–19 ne laisse de répit à personne. Comme bien des milliers de familles, la mienne est touchée. Ella, la mère de ma femme Christine est décédée à l’âge de 90 ans des suites de son infection au coronavirus. Ceci n’est pas un faire-part de décès mais un hommage de vie à un être qui faisait briller sa lumière sans la brandir comme une torche.
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Covid19 : poésie à lire et à ouïr – LE TEMPS CONFINÉ (5)
©Burlingue (Xavier Bureau) a créé ce dessin avant l'arrivée de Covid19. Plutôt prémonitoire!
L’un des effets surprenants du confinement ne serait-il pas le regain d’intérêt pour la poésie que l’on constate ici ou là, voire ici et là ? C’est le signe des grands bouleversements. Après les deux Guerre Mondiales, la poésie avait repris toute sa vigueur. Mais la Guerre Froide l’avait plutôt gelée. Alors saisissons ce moment, si rare. Le Plouc continue sa série de tankas sur LE TEMPS CONFINÉ. Nouveau: à la suite, un sonnet de l'ami Marc Delouze.
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Les veilleurs du Covid19-Certitude de l'incertitude
Après l’hygiène civique – résistance aux infox, au prurit délateur et la fascination autoritaire –, passons à l’hygiène mentale pour circonvenir les effets de Covid19. Après avoir écouté les diverses et contradictoires annonces du président Macron, de ses ministres et même celles des scientifiques, il est vrai que le vertige peut s’emparer des têtes les plus solides.
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Poème à lire et à ouïr - PÂQUES AU BALCON
©JNC
Que vous ayez ou non la Foi, vous passerez Pâques au balcon cette année. Au balcon pour remercier toutes celles et tous ceux qui risquent leur santé pour que nous conservions la nôtre. Au balcon, pour mettre le nez au printemps. Au balcon, parce l’air sans bagnole est devenu plus respirable. Au balcon ou dans votre chambre, pour vous, cette suite de tankas pascaux (LE TEMPS CONFINÉ-4).
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Covid19 et les odieux de Dieu
Dieu n’a pas d’ennemis plus redoutables, plus impitoyables et plus efficaces que les intégristes. Pour un peu, ils pourraient même réussir là où Nietzsche a échoué : le tuer. Avec la pandémie de Covid19, ces odieux de Dieu se sont surpassés. Certes, des croyants s’insurgent. Mais il est malaisé de faire percer sa voix dans ce grand cirque de la superstition et du marketing confessionnel.
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Contre le coronavirus, France et Suisse divergent
Alain Berset, conseiller fédéral chargé de l'Intérieur
Le coronavirus affiche-t-il le même la même trogne couronnée en France et en Suisse ? On pourrait en douter tant les mesures prises par les deux pays diffèrent. Le ministre suisse de l’Intérieur, le socialiste Alain Berset, a même brocardé Macron, sans le nommer. Pourquoi cette divergence? Essayons de réfléchir sans chauvinisme de part et d’autre.
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Poème à lire et à ouïr – LE TEMPS CONFINÉ (1)
Légende: " Et toujours il y aura / Quelque chose quelque part". ©Burlingue (Xavier Bureau)
Tant qu’à être confiné, redécouvrons la poésie. Vous l’aviez délaissée peut-être comme un vieux jouet déglingué par la nonchalante négligence du temps qui passe. Mais elle ne vous avait pas oublié. La voilà qui frappe à votre fenêtre. Laissez là entrer, elle ne porte pas d’autres virus que ses mots vibrionnants.
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Buzyn: résister à la tentation du bouc émissaire
Légende : The Scapegoat (Le Bouc émissaire), tableau de William Holman Hunt (1827-1910), l’un des fondateurs de l’école britannique des préraphaélites.
La polémique déclenchée par l’interview d’Agnès Buzyn au Monde secoue même la presse internationale[1]. En pleine crise de la Covid-19, l’ancienne ministre de la Santé s’est donc « lâchée » contre le gouvernement dont elle faisait partie. De quoi voir rouge et même de toutes les couleurs !
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Le coronavirus à la mesure de la démesure
"C'est le châtiment! Faites pénitence!"
Le coronavirus est une sorte de shabbat forcé. Autant profiter des restrictions qu’il impose et du calme qui en résulte pour prendre enfin le temps de la réflexion. Cet événement surgirait-il maintenant par un caprice du hasard microbien ? Où serait-il le fruit vénéneux de l’hybris mondialiste? Une mesure à notre démesure ? Et quelles leçons en tirer ?
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Coronavirus, réfugiés… Et l’Europe ?
Trois foyers de crises majeures à nos portes. A la frontière gréco-turque, Erdogan pousse des milliers de réfugiés vers l’Union européennes. Dans l’indifférence générale, un million d’enfants, de femmes et d’hommes sont en train de mourir de faim, de soif, de froid ou sous les bombardements dans la province syrienne d’Idleb. Et voilà le coronavirus qui s’installe partout. L’Europe dans tout ça?
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Contre le coronavirus Covid-19, l’hygiène civique
"Le Triomphe de la mort" (1562) peint par Brueghel l'Ancien. Musée du Prado à Madrid.
C’est officiel, nous sommes aux portes de l’épidémie diffusée par un coronavirus affublé d’un nom aux notes anxiogènes de science-fiction : Covid-19. Les autorités sanitaires prennent des mesures, distillent des conseils d’hygiène corporelle. Mais c’est aussi d’hygiène civique dont il est question.
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Après le coronavirus nCOV, quelles souverainetés ?
Le coronavirus 2019-nCov, que son nom de code nimbe d’un inquiétant mystère, actualise la part maudite de la mondialisation. Eh oui, le libre-échange n’apporte pas que des électrobidules qui tuent le temps ! Il exporte aussi des virus qui tuent tout court. Cette épidémie ajoutée au dérèglement climatique posent la question de la souveraineté. Ou plutôt des souverainetés.