Plus l’été s’étend, plus le « retour à la normale » (ou à l’anormal) semble se dissoudre dans les brumes automnales. A l’évidence, la contamination n’allait pas cesser juste au moment où les autorités avaient décrété la fin du confinement. Les décrets, c’est Sa Majesté Covid XIX qui les signe et la Souveraine Incertitude qui les applique en lâchant ses germes liberticides.
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Coronavirus, ce germe liberticide
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Les Verts vont en voir de toutes les couleurs
Tableau d'Albert Bierstadt
L’ennui avec les vagues, même vertes, c’est le reflux. Il est indéniable que le parti écologiste EE-LV a triomphé aux municipales françaises avec des trophées comme Lyon, Strasbourg, Besançon et un doublé comme à Grenoble. La fibre écologiste a éprouvé mille peines à tisser ses brins outre-Jura mais elle semble désormais bien branchée. Toutefois, les Verts vont en voir de toutes les couleurs.
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Esclavage, ce monstre qui en nous persiste
Cap 110, mémorial consacré à l'esclavage sis à l'Anse Caffard, en Martinique, créé par l’artiste martiniquais Laurent Valère. ©Korido via Wikimedia
Les manifs antiracistes continuent à balayer le globe, à la suite du mouvement de protestation Black Lives Matter. A cette occasion, l’histoire de l’esclavage est remontée à la surface entre deux vagues covidiennes. L’Occident est mis en accusation. A raison certes, mais à la condition de faire aussi le procès des autres sociétés qui y ont recouru. Aujourd’hui encore, l'esclavage persiste.
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"I can’t breathe !" L’ère sans air
©Acé
Nos dirigeants de tous poils ne manquent pas d’air. Et nous avons le souffle coupé… Il plane dans l’air du temps, le souffle. De la Covid-19 qui prend en grippe nos poumons aux manifs du mouvement Black Lives Matters qui ont pour cri de ralliement, I can’t breathe ! Sans oublier, Rouah, ce Souffle de l’Esprit qui devrait nous animer si nous savions encore respirer.
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Sale temps pour le statut des statues!
Les bottes de la statue de Staline abattue lors de l'insurrection de Budapest en 1956 et conservées aujourd'hui à Memento Park dans la capitale hongroise.
Les statues restent de marbre (ou de bronze) face à tous les coronavirus. Mais elles n’échappent pas à l’opprobre. La vague antiraciste – qui déferle sur le globe après le meurtre froidement exécuté à Minneapolis par le flic Chauvin sur George Floyd – ne les épargne pas. «Faut-il abattre des statues?» polémiquent les médias. Et si on se posait plutôt cette question:«Faut-il ériger des statues?»
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Démocratie : la compétence contre l’intelligence
Cratopathes en action (Illustration: ©Burlingue-Xavier Bureau)
Trump est en train de faire sombrer les Etats-Unis dans le chaos. Il n’empêche que Calamity Donald reste le principal favori à sa succession. Malgré sa gestion calamiteuse de la crise Covid-19 et des émeutes qui ont éclaté dans tout le pays après le meurtre de Georges Floyd, dont la mort lente par asphyxie sous le genou du flic Derek Chauvin a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
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Covid_19 : Bolsonaro menace la France !
Bolsonaro multiplie les provocations en torpillant toutes les mesures de précaution à prendre contre Covid_19. Hier encore, L’irresponsable en chef du Brésil paradait sans masque devant ses partisans (cf. vidéo ci-dessous). Par son crétinisme frénétique, il menace directement la France qui partage 730 kilomètres de frontières terrestres avec le Brésil. La pandémie explose d’ailleurs en Guyane.
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Ascension vers le déconfinement
Vous prendrez bien un peu de hauteur au milieu de ce pont de l’Ascension ? Sur le plan horizontal, nous sommes limités à 100 kilomètres de notre domicile à vol d’oiseau. La France a le déconfinement très mesuré. Mais, sans recourir à l’avion – ce volatile de métal qui alimente moult nids à Covid_19 – il est possible de s’élever, au moins, en esprit.
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Avoir le masque, ce n’est donc plus faire la gueule !
Illustration de la talentueuse Royale Georgette. A visiter, son site Instagram: royalegeorgette.
Le coronavirus n’a pas fini de bouleverser nos us et coutumes. Alors que nous déambulions visages nus, sans y penser, voilà que nous avons le masque. Non pas que nous fassions toutes et tous la gueule. Mais Sa Majesté Covid XIX a décidé que nous devions nous masquer à sa vue. Question de respect pour sa couronne virale.
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Covid–19 : la Ve République à bout de souffle
©Bernard Thomas-Roudeix
Après quelque trois mois de gestion de la «crise Covid–19», l’heure des comptes a sonné. C’est plutôt celle des mécomptes qui va retentir aux oreilles du président Macron dans la mesure où cafouillage et rétropédalage constituent le moteur à explosions multiples et contradictoires de son gouvernement. Au-delà de ces défaillances, c’est la Ve République qui souffre d’insuffisance respiratoire.
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COVID19 : un sacré manque de savoir-mourir
COVID19 et sa contamination ont remis la mort au milieu de notre village de plus en plus virtuel. Ne pouvoir assister aux obsèques des êtres chers, ou alors avec des restrictions telles qu’elles sont réduites en frustrantes cérémonies à la sauvette, a cruellement rappelé à quel point nous sommes désarmés face à l’inéluctable. Nous manquons de savoir-mourir.
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Légère comme la bonté, une âme s’élève
Covid–19 ne laisse de répit à personne. Comme bien des milliers de familles, la mienne est touchée. Ella, la mère de ma femme Christine est décédée à l’âge de 90 ans des suites de son infection au coronavirus. Ceci n’est pas un faire-part de décès mais un hommage de vie à un être qui faisait briller sa lumière sans la brandir comme une torche.
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COVID–19 : le patronat en déconfineur compulsif
Dessin de Bernard Thomas-Roudeix
Les patrons sont les plus compulsifs de tous les partisans du déconfinement. On les comprend. La crise créée par COVID–19 va précipiter nombre d’entreprises dans la faillite et de familles dans le chômage. Mais certains émettent des craintes qui sont beaucoup moins légitimes en voulant que tout redevienne « comme avant ».
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Les veilleurs du Covid19-Certitude de l'incertitude
Après l’hygiène civique – résistance aux infox, au prurit délateur et la fascination autoritaire –, passons à l’hygiène mentale pour circonvenir les effets de Covid19. Après avoir écouté les diverses et contradictoires annonces du président Macron, de ses ministres et même celles des scientifiques, il est vrai que le vertige peut s’emparer des têtes les plus solides.
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Covid19 et les odieux de Dieu
Dieu n’a pas d’ennemis plus redoutables, plus impitoyables et plus efficaces que les intégristes. Pour un peu, ils pourraient même réussir là où Nietzsche a échoué : le tuer. Avec la pandémie de Covid19, ces odieux de Dieu se sont surpassés. Certes, des croyants s’insurgent. Mais il est malaisé de faire percer sa voix dans ce grand cirque de la superstition et du marketing confessionnel.
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Poème à lire et à ouïr – LE TEMPS CONFINÉ (3)
Après une crise d’une telle ampleur, le monde sortira de Covid19 meilleur ou pire. Meilleur si l’humanité fait le choix, librement consenti, d’une économie respectueuse de la nature et donc des êtres qui la composent. Pire si, par peur de la liberté, elle prend la voie de l’autocratie et du contrôle total de l’autorité sur ses sujets. Les moyens technologiques pour libérer ou asservir abondent.
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Covid19 - de l’état d’urgence à l’ «Etat c’est moi»(2)
L’humilité est un passage, disions-nous. Passage nécessaire pour chasser les illusions de la société médiamercantile. Mais prenons garde de ne pas rester dans cet état. Lorsque, grâce à l’humilité, nous avons repris pied sur l’humus, redressons la tête. Sinon, l’après-Covid19 risque de tourner en cauchemar. Un cauchemar à tête d’Orban qui peut devenir le premier coronatyran d’Europe.
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Covid19- le passage par l’humilité (1)
En prenant conscience de sa faiblesse, on redevient plus fort ©Burlingue (Xavier Bureau)
L’énergie cupide qui nous a lancé contre le mur sera-t-elle arrêtée par Covid19 ? Ou bien lorsque tout sera fini, la cupidité mondialisée reprendra-t-elle le volant ? Parier sur le changement présente au moins l’avantage de nous sortir du fatalisme maussade. Mais c’est un pari, avec tous les aléas que cela suppose. Autant le jouer. Nos défenses immunitaires ne s’en porteront que mieux !
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Covid-19 est-il un seigneur de la guerre ?
Covid-19… c’est vrai que son nom de code sonne assez roman d’espionnage, entre James Bond 007 et OSS 117. Sommes-nous pour autant en guerre ? Au sommet de l’Elysée, personne n’en doute puisque le président Macron l’a martelé à six reprises mardi dernier : « C’est la guerre !». Formule-choc pour nous persuader de rester confinés. Mais on n’utilise pas impunément le vocabulaire guerrier.
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Contre le coronavirus, France et Suisse divergent
Alain Berset, conseiller fédéral chargé de l'Intérieur
Le coronavirus affiche-t-il le même la même trogne couronnée en France et en Suisse ? On pourrait en douter tant les mesures prises par les deux pays diffèrent. Le ministre suisse de l’Intérieur, le socialiste Alain Berset, a même brocardé Macron, sans le nommer. Pourquoi cette divergence? Essayons de réfléchir sans chauvinisme de part et d’autre.