11/08/2016
SOL SANS BOUSSOLE
La forge des éclairs prend la terre à témoins
A jets continus pluie et feu sur nos chairs
Nous marchons hagards sur des chemins qui s’effacent
Des gerbes de rires jaillissent çà et là
Comme des fougères surgissant des fossés
Des gerbes de rires pour baliser le cortège
Pour redresser l’échine et affermir le pas
L’horizon n’est pas encor sorti de sa gangue
Longue larve ventrue cœur palpitant visible
La certitude est une illusion de plus
Plus cruelle que toutes les autres et c’est tout
Le temps est une prison que nous contournons
Le but est une impasse que nous évitons
Nous marchons lucides au bord des précipices
Jean-Noël Cuénod
20:25 Publié dans Poésie L'Or du temps | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poesie, poème | |
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Commentaires
Eh ben, ça rigole pas.
Écrit par : Pierre Jenni | 11/08/2016
Quand on se fait ou s'est fait, ou les deux... en attendant le futur quand on se fait avoir, donc, jusqu'au trognon on peut tout aussi bien dire avec le plouc que "La certitude est une illusion de plus" ou
que l'illusion, chez certains, est une certitude de plus/rires
Ce "rires", en ce cas, ne l'est pas
d'un tel "couvercle"/rires soulevé s'élèvent pleurs ou gémissements
peur terreur crainte angoisse impuissance
d'Enfance
en fait de réjouissance "Age heureux"! (issu des on dits)
Une maman aux cœur de son enfant fut au ciel une étoile, la meilleure, la seule, le "bonne" qui s'éteignit.
Elle avait menti.
S'il y a ceux qui "marchent hagards" il y a ceux qui sous les pas d'autrui les précipices les creusent
"Hardi! marchons les gars
Écrit par : Myriam Belakovsky | 12/08/2016
Le Sol sans Boussole est comme le Ciel sans Arc-en-Ciel ou comme le Ciel sans Logiciel .
Écrit par : Charles 05 | 13/08/2016
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